jeudi 30 mars 2006

Portugal : 2ème...

Comme à notre dernier séjour dans ce merveilleux pays, nous avons pu constater que notre présence apportait la pluie. C'est plutôt bien pour le Portugal, pour nos vacances, c'est moins bien, mais ce n'est pas si grave. Et puis quand il pleut, qu'on est mouillé et qu'on a froid, on est obligé de rentrer se réchauffer dans une Pastelaria, de boire un thé et de manger des petits gâteaux. Et ça, ce n'est pas grave du tout ! Ceux qui lisent ce blog depuis plusieurs mois se souviennent peut-être de mon coup de foudre pour les fameux Pasteis de nata... Coup de foudre re-confirmé, parfois plusieurs fois par jour !

Au programme cette fois-ci : Porto et ses environs, un tour dans l'Alentejo, où nous avons visité un jardin extraordinaire, Lisbonne et Sintra. Comme la dernière fois, je suis partie avec une liste de bons tuyaux fournie par mon amie virtuelle (mais ça va changer !) Elvira.

Cette fois-ci encore, nous sommes rentrés avec quelques kilos (de bagages) supplémentaires par rapport à l'aller. Dans nos bagages à main, il y avait notamment une petite boîte en carton remplie de petits gâteaux de la Confetaria Nacional (quand Elvira me conseille de faire une razzia de petits gâteaux à cette adresse, je m'exécute sans hésiter !).


Quelques rescapés qui ont fait le voyage jusqu'à Cologne avec nous.
La douane, les tunnels de contrôle des bagages, ça leur a pas fait peur !

Sinon, on a été obligés de rapporter quelques bouteilles de Porto blanc et quelques chouriços car on avait prévu un apéro portugais avec nos voisins préférés à notre retour.
Notre ami José nous a offert du vin de l'Alentejo et je n'ai pas résisté à une petite boîte de marmelada (car la saison des coings, c'est pas pour tout de suite). Ajoutez à cela du fromage de brebis, de la sauce piri-piri, un couteau à beurre enlevé à ses propriétaires (ça, c'était pas prévu ! JP, Ann, on vous le rapportera !)... je crois qu'on a fait le tour.



Fromage de brebis emballé dans son petit linge blanc, comme ça se fait là-bas


La morue, on l'a mangée sur place, on s'est dit qu'elle supporterait certainement bien le voyage, mais que peut-être nos voisins d'avion ne la supporteraient pas... les pasteis, mangés sur place eux aussi, et dans l'avion (sur Germanwings, on n'a pas de plateau-repas alors il faut être prévoyant !).

Ce séjour a été riche en expériences inoubliables, comme celle de goûter à une poire-melon épluchée avec soin par un bloggueur aux mains vertes (inoubliable comme je vous le dis, mais pas forcément dans le sens que vous l'entendez... goûtez, vous verrez !), ou encore une séance d'épluchage d'asperges avec un économe canadien et enfin l'essayage de gants dans une minuscule boutique de Lisbonne. C'est sympa les vacances !

Pour les jolies photos, vous attendrez notre prochain voyage ! la luminosité, c'était pas trop ça...

Voici juste une photo (un peu sombre) prise au Pavilhao chinês, une bonne adresse conseillée par Elvira.

Ambiance calfeutrée, déco d'un autre siècle, un rien kitch, styles mélangés, un peu art-déco, carte très fournie et jolie à regarder, fauteuils moelleux... pour passer de belles fins de soirées.


Pavilhao Chinês
Rua D. Pedro V, 89
Lisboa
tel : 21 342 47 29


et si vous avez besoin de gants :

Luvaria Ulisses
Rua do Carmo, 87-A
Lisboa
tel : 21 342 02 95

Juste un conseil si vous prévoyez de partir au Portugal un de ces jours, ne partez pas en même temps que nous ! non pas que je ne veuille pas vous y voir, mais si vous voulez du soleil...

jeudi 16 mars 2006

Je me sauve...

Décidément, ça devient une habitude.
Rendez-vous à mon retour pour le compte-rendu de mes vacances au Portugal.
Quoi, encore le Portugal ?! Et bien oui, c'est juste pour vérifier que c'est aussi agréable en mars qu'en octobre...

mardi 14 mars 2006

Canard dans le vent

J'ignore pourquoi, mais bizarrement, tous les amis français qui sont venus nous rendre visite à Cologne comptaient au moins un mot allemand dans leur vocabulaire. Et ce mot, c'était Sauerkraut. Réminiscence des cours de lycée ?! c'est marrant, je n'en ai pas gardé les mêmes souvenirs...
Petite leçon de vocabulaire pour ceux qui ont fait de l'allemand au lycée, qui l'ont oublié et qui projètent de venir passer des vacances en Allemagne (LA destination à la mode du moment !) : Sauerkraut vient de sauer (acide, amer) et de Kraut (herbe, chou). Pour aller avec, on peut manger un Schweinbraten (rôti de porc) et boire une Bier (bière). Tout compris ? Forcément ! Bier est le deuxième mot allemand que tout le monde connaît. Après viennent Guten Tag et Auf Wiedersehen chez les gens polis et d'autres trucs (que je me permets de censurer ici) chez les gens moins polis.

Et maintenant, le pourquoi du titre de la recette du jour... Attention, c'est du sérieux !
J'ai lu dans Elle il y a quelques mois que le dernier truc à la mode, c'était d'inclure des mots allemands dans une conversation. C'est ce qu'on appelle parler ÜBER.
Avant, tout était OVER... over bookée, over bon, over out, over in... Aujourd'hui, tout est über... über chouette !
Moi, ça me réjouit car je vais enfin pouvoir parler franllemand (ou alleçais) sans passer pour une cruche qui se mélange les pinceaux entre 2 langues. Je vais passer pour celle qui est über dans le coup !!!
Revenons à la recette... Un canard qui barbote dans la choucroute, c'est über ringard, alors il barbotera désormais dans la Sauerkraut !




Canard au miel et aux épices barbotant dans la Sauerkraut
Pour 2 personnes qui ont über faim
1 magret de canard d'environ 350 - 400 g
400 g de choucroute crue
5 c. à s. de miel d'acacia
2 c. à c. de coriandre moulue
1 c. à c. de curry
1 c. à c. de cannelle moulue
3 étoiles de badiane
les graines de 4 capsules de cardamome
2 tours de moulin de poivre à queue
2 pincées de fleur de sel
2 échalotes
un peu de vin blanc (d'Alsace !)

Préchauffez le four à 200°C.
Rincez et égouttez la choucroute. Versez-la dans un plat allant au four et muni d'un couvercle. Cachez les étoiles de badiane au coeur de la choucroute. Ajoutez environ 1/3 de verre de vin blanc et un peu d'eau. Couvrez et enfournez pour 45 minutes.
Dans une assiette, rassemblez les épices, le miel et le sel. Entaillez la peau du magret puis roulez-le dans l'assiette d'épices. Réservez au frais.
Epluchez les échalotes, coupez-les en 2 ou 3 et ajoutez-les à la choucroute.
Au bout des 45 minutes, déposez le magret sur le lit de choucroute, peau vers le bas. Versez dessus un peu du mélange de miel aux épices resté dans l'assiette. Enfournez sans couvrir. Au bout de 15 minutes, retournez le magret et versez le reste de miel aux épices sur la peau. Enfournez pour 15 minutes supplémentaires pour obtenir une viande rosée.

dimanche 5 mars 2006

Aurillac ? c'est où ça ???

Je ne sais pas vous, mais moi, j'irais bien passer un petit week-end à Aurillac en juin !
Oui, Aurillac, c'est (assez) loin de Cologne, oui, on n'y parle pas l'allemand, quoi que...
En plus, on m'y invite et je ne peux pas refuser une nouvelle occasion de retrouver quelques amis de blog...

Si vous êtes dans le coin, si vous êtes curieux, si vous avez un petit creux et/ou l'envie de rencontrer quelques gourmands en chair et en os, n'hésitez pas !
Le programme est vaste, je vous laisse le découvrir sur le site des européennes du goût.
En espérant vous y voir nombreux...


samedi 4 mars 2006

Dessert d'anniversaire

Entre l'entrée et le dessert, sachez qu'il y a eu quelques petites choses sympas, mais je ne vais pas vous dérouler tout le menu, vous savez bien que je préfère les desserts... Venons-en donc directement à ce qui a littéralement fait craquer nos voisins préférés qui sont souvent invités pour le dessert, surtout quand leur voisin préféré a 30 ans.
Le jugement fut sans appel : " Hmmm... ein Traum ! " (en français : Hmmm... - ça, ça se dit pareil dans les 2 langues - un rêve !). Maintenant, vous comprenez pourquoi ce sont nos voisins préférés.



Käsekuchen abricots - amarettini
Pour 8 personnes
600 g de ricotta
4 oeufs
80 g de sucre
1/2 c. à c. de vanille en poudre
125 g de biscuits type petits-beurre
125 g + 50 g de biscuits amarettini
100 g de beurre + un peu pour le moule
150 g d'abricots secs

un moule à charnière d'environ 24 cm de diamètre

Préchauffez le four à 180°C.
Dans une terrine, réduisez en miettes 125 g d'amarettini et les petits-beurre.
Faites fondre le beurre et mélangez-le aux biscuits.
Beurrez le moule et répartissez-y le mélange en une couche régulière.
Coupez les abricots en petits morceaux. Réduisez le reste des amarettini en poudre.
Mélangez le sucre et les oeufs. Ajoutez la ricotta en fouettant, puis la vanille, les amarettini et les abricots.
Versez la préparation dans le moule, lissez la surface. Enfournez pour 40 minutes.
Démoulez froid.

jeudi 2 mars 2006

Entrée d’anniversaire

Hier soir, nous fêtions l’anniversaire de mon goûteur préféré. Comme il avait aimé le colombo de poulet du week-end précédent, je me suis dit que c’était une valeur sûre et j’avais retenu l’idée pour son repas d’anniversaire.
J’étais donc repartie pour faire un colombo avec de la viande, et tout et tout, mais hier soir, mon inspiration en a voulu autrement… Le colombo serait l’entrée et serait sans viande, mais avec des crevettes et des patates douces. Que des bonnes choses !

Jusqu’à maintenant, j’utilisais de la poudre pour colombo mais j’avais maintes fois entendu les mérites de la pâte pour colombo sans jamais en avoir trouvé sur mon passage (ou bien, ce qui est plus probable, c’est que je ne l’aie pas vue, comme la bouteille de rhum dans le rayon des alcools… Vous savez, pour faire mon Stollen et mes cannelés, j’avais besoin de rhum. Et moi cherchant une bouteille de rhum au milieu de centaines de bouteilles d’alcools, ce n’est pas triste. Bref, c’est une autre histoire). La magie de la poste a fait que la semaine dernière, j’ai trouvé un pot de pâte pour colombo dans ma boîte aux lettres ! merci Epices du monde ! du coup, depuis une semaine, le colombo, on en mange à toutes les sauces !




Colombo de crevettes au lait de coco
Entrée pour 4 personnes
250 g de grosses crevettes décortiquées
200 g de patate douce (une patate douce, c’est gros, avec le reste, vous pouvez préparer une petite purée, ou bien une soupe)
1 grosse pomme Granny Smith
2 c. à s. de pâte de colombo
7 cl de lait de coco
le jus d’un citron vert
1 gousse d’ail
1 c. à c. d’épices à roussir (mon mélange contient des grains de cumin, de coriandre, du fenugrec et de la moutarde)
1/2 c. à c. de sucre de canne
huile d’olive
sel

Dans un saladier, délayez la pâte de colombo dans le jus de citron. Ajoutez une pincée de sel, le sucre et l’ail écrasé. Faites mariner les crevettes dans ce mélange pendant 45 minutes environ.
Epluchez et coupez la patate douce en bâtonnets et la pomme en petits morceaux.
Dans une sauteuse, sur feu vif, faites dorer les bâtonnets de patate quelques minutes dans un filet d’huile d’olive. Ajoutez la pomme et les épices à roussir. Baissez le feu et laissez cuire jusqu’à ce que les patates soient juste tendres.
Ajoutez ensuite les crevettes. Mélangez. Laissez cuire 2-3 minutes puis ajoutez le lait de coco.
Prolongez la cuisson 4-5 minutes en mélangeant pour que la sauce soit homogène et bien répartie.
Rectifiez l’assaisonnement. Disposez sur des assiettes ou dans des verres ou je ne sais quelle pièce de votre collection de vaisselle… puis servez tiède.